Friday, September 6, 2013

Muzak or how I learned to love silence.../ Muzak ou comment j'ai appris à aimer le silence

This is the guest blog from someone who cannot keep his ears shut...

Hong Kong (and Asia) is the perfect heaven if you want to advance your research on MUZAK! Not that MUZAK is an entirely new thing on this planet. It exists probably as long as advertisement or even since our tribal ancestors were hugging each other in front of a fire and humming a tune together to fight their fears in the darkness, increase their trips on early narcotics and so on. Western MUZAK has taken over our daily lives in elevators and supermarkets ,and is increasingly considered negative and even critical of our modern lifestyles (functional music to manipulate consumers); In Germany it was the subject of a great movie called Decoder some 30 years ago. Unlike us, Asians of the 21st Century seem to have a different approach to MUZAK; they seem to be rather receptive to 'music for the masses' (album title by Depeche Mode) but not to consider it as something negative or even to reflect critically upon.

This results in a rather excessive, always-on, usage of elevator music, which you simply cannot escape from, unless you wear your headphones with external noise reduction for the rest of your life in Hong Kong. Whatever shopping mall you enter, you will be forced to connect your synapses with the weirdest cover versions of western music from the last 100 years, seeking to stimulate the bling-bling shoppers from China and Hong Kong.

My favorite tunes are the notorious Bossa Nova classics, like the Girl from Ipanema, but repackaged in a special Chinese sound, which revives my memories of early 80ies Japanese style synth pop; it takes quite some time to actually identify the original song... Other favorites include elevator's "I am dreaming of a White Xmas" in a perfect Chinese Big Band Plastic tune which the big bro started to broadcast end of February and escorting me gently up to my 25th floor office everyday for at least 3 months (as if May is still promising snow in HK!!!). Chinese songs, however, appear rather in Chinese supermarkets which might help the Mandarin community to connect better with local products than us ignorant long noses.

V´s latest object of torture in the mall below our apartment is, to my regret, the brilliant latest hit record of Daft Punk (a recent homage to Giorgio Moroder and Nile Rodgers). The play the same two songs over and over again. Unfortunately I can no longer play it at least four times a day at home...

OK, to come to a close, there is also real and beautiful MUZAK in Hong Kong and I would like to share with you some photos of Kraftwerk performing live in HK last May. It probably can't be topped for the rest of this century, unless Kraftwerk would return with Sonic Youth and perform together with the British Royal Symphony Orchestra (and, thankfully, this is unlikely to happen).

P.S. since we are talking about HK concerts, our next gig will be old Captain Finger, also known as Lee Ritenour, a sometimes cheesy but fast jazz fusion guitar hero of my youth. Don't worry, I will not come down with another blog about this club concert but if you are curious, just google Rio Funk.

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Aujourd'hui le blog est écrit par quelqu'un qui ne peut pas fermer ses oreilles...

Hong kong (et l'Asie en général) est l'endroit idéal si vous voulez faire une recherche avancée sur la MUZAK (musique fonctionnelle). Même s'il faut avoir que la MUZAK n'est pas une invention récente; ça existe depuis l'invention de la pub, ou même depuis que nos ancêtres se seraient les uns aux autres devant le feu en fredonnant des airs de musique pour combattre leur peur du noir, ou pour avoir des trips plus importants avec les narcotiques de l'époque...
La MUZAK occidentale est partout dans notre vie quotidienne, que ce soit dans les ascenseurs ou les supermarchés, et on la considère négativement voire même comme une critique de nos modes de vie modernes (musique fonctionnelle pour manipuler le consommateur); en Allemagne elle est au centre du film 'Decoder' sorti il y a trente ans. Contrairement à nous, les asiatiques du 21ème siècle ont une approche différente de la MUZAK; ils semblent apprécier la musique pour les masses (titre d'un album de Depeche Mode)et ne pas la voir d'un mauvais œil comme quelque chose de négatif.
Cela donne une utilisation excessive de la musique d'ascenseur, à laquelle vous ne pouvez échapper, à moins de passer le reste de votre vie à Hong Kong avec un casque à réduction du bruit externe sur la tête...
Quel que soit le centre commercial dans lequel vous entrez, vos synapses seront forcées de se connecter aux versions les plus bizarres de chansons occidentales des dernières dizaines d'années, dans l'espoir de stimuler les acheteurs bling-bling de Chine et de hong kong.
Mes airs préférés sont les classiques de Bossa Nova, comme the Girl from Ipanema, mais relookés avec ce son chinois qui me rappelle le début ses années 80 et de la pop synthétique japonaise; au final ça prend du temps pour identifier le morceau! 
"I am dreaming of a White Xmas" est un autre grand succès de la musique pour ascenseur, arrangé à la chinoise façon big band en plastique. À partir du mois de février il m'a accompagné quotidiennement à mon bureau au 25ème étage trois mois durant (comme si l'on s'attendait encore a voir de la neige à hong kong au mois de mai....). Par contre les airs chinois sont réservés aux supermarchés dans les quartiers chinois, cela doit être un encouragement pour la communauté mandarine à se connecter au produits locaux (plus que pour nous les longs nez...)
Pour V, la dernière torture se trouve dans le centre commercial en dessous de notre appart. C'est à mon grand regret le dernier album de Daft Punk (un hommage récent à Giorgio Moroder et Nile Rodgers). Ils rejouent sans cesse les deux même morceaux... Malheureusement je ne peux plus le jouer aussi souvent que je le voudrais à la maison.
Bon, pour finir je voudrais aussi vous dire qu'il y a de la belle et de la vraie MUZAK à Hong Kong, et voici quelques photos du concert de Kraftwerk auquel nous avons assisté en mai dernier. Il n'y aura pas mieux d'ici la fin du siècle, à moins que Kraftwerk se réunisse à Sonic Youth et donnent un concert avec le British Royal Symphony Orchestra (et ce n'est pas prêt d'arriver; heureusement).

P.S. Puisque je vous parle de concerts à Hong Kong, le prochain pour nous sera le bon vieux Captain Finger, plus connu sous le nom de Lee Ritenour, un peu viellot mais par dessus tout un héros de la guitare jazz fusion de ma jeunesse. N'ayez pas peur, je ne vous imposerai pas un autre blog avec mes commentaires sur le concert....mais si vous êtes curieux allez chercher sur Google des infos sur Rio Funk.















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